Actualité du monde de l’éducation du 21 octobre au 10 novembre 2017

Le bulletin de veille est une sélection d’articles, hebdomadaire (hors vacances scolaires), réalisée par le documentaliste de l’ISFEC AFAREC IdF sur l’actualité du monde de l’éducation.

Sommaire

PARU AU J.O, AU B.O

  • Décret publié dans le Journal Officiel n°0263 du 10 novembre 2017

Décret n° 2017-1548 du 8 novembre 2017 relatif à l’enseignement à distance en apprentissage

  • « Mobilité des enseignants : Un BO spécial »

« Le BO spécial [n°2 du 9 novembre 2017] sur le mouvement national est paru. Il précise les dates set modalités de dépôt des demandes de première affectation, de mutation et de réintégration. Il précise les règles de mobilité pour les enseignants du second degré et psychologues. »

Article de François Jarraud paru dans l’expresso du 10 novembre 2017

  •  Note de service publiée dans le Bulletin Officiel n°38 du 9 novembre 2017

Concours de recrutement

Concours externe du Capes d’arts plastiques et concours externe et interne de l’agrégation d’arts, option A arts plastiques

Note de service n° 2017-164 du 2-11-2017- NOR MENH1728200N

  •  Arrêté publié dans le Journal Officiel n°0257 du 3 novembre 2017

Arrêté du 24 octobre 2017 autorisant la mise en œuvre d’un traitement automatisé de données à caractère personnel dénommé « Livret scolaire unique numérique » LSUN

  •  Note de service publiée dans le Bulletin Officiel n°37 du 2 novembre 2017

Concours général des lycées

Organisation – session 2018

Note de service n° 2017-158 du 31-10-2017 (NOR MENE1728348N)

  •  Note de service publiée dans le Bulletin Officiel n°37 du 2 novembre 2017

Concours général des métiers

Organisation – session 2018

Note de service n° 2017-159 du 31-10-2017 (NOR MENE1728349N)

  •  Liste publiée dans le Bulletin Officiel n°36 du 26 octobre 2017

Commission d’enrichissement de la langue française

Vocabulaire de l’informatique et de l’internet (liste de termes, expressions et définitions adoptés)

Liste du 26-9-2017 – J.O. du 26-9-2017- NOR CTNR1725303K

  •  Liste publiée dans le Bulletin Officiel n°36 du 26 octobre 2017

Commission d’enrichissement de la langue française

Vocabulaire de la défense : cyberdéfense (liste de termes, expressions et définitions adoptés)

Liste du 19-9-2017 – J.O. du 19-9-2017- NOR CTNR1724864K

  • Liste publiée dans le Bulletin Officiel n°36 du 26 octobre 2017

Commission d’enrichissement de la langue française

Vocabulaire de l’économie et des finances (liste de termes, expressions et définitions adoptés)

Liste du 21-9-2017 – J.O. du 21-9-2017- NOR CTNR1725075K

  •  Arrêté publié dans le Journal Officiel n°0247 du 21 octobre 2017

Arrêté du 13 octobre 2017 modifiant l’arrêté du 30 novembre 2006 portant création, au sein du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, d’un traitement de données à caractère personnel relatif aux espaces numériques de travail (ENT)

ARTICLES

  • « Harcèlement à l’école : les explications du P’tit Libé »

« « Quand un enfant est souvent moqué, insulté ou frappé par un ou plusieurs autres élèves, il est victime de harcèlement à l’école. Je t’explique les conséquences de ce problème et ce qu’il faut faire pour lutter contre. »

Le P’tit Libé se penche avec efficacité sur le harcèlement à l’école. Pourquoi est-ce grave ? Que faire ? »

Article de François Jarraud paru dans l’expresso du 10 novembre 2017

  • « Cnesco : Que faire face au décrochage ? »

« Pendant deux jours, les 9 et 10 novembre, le Cnesco réunit au CIEP de Sèvres des experts du monde entier pour échanger sur le décrochage. Non que la France soit en échec sur ce terrain : elle a notablement réduit le nombre de décrocheurs durant le dernier quinquennat. Mais cette conférence de comparaisons internationales apporte de nouveaux regards sur les maux français et ouvre de nouvelles perspectives pour les praticiens.

Pour la France, les recommandations de la conférence pourraient être d’avoir une approche plus holistique et systémique et de développer l’éducation émotionnelle et aux compétences sociales. Face au décrochage, la meilleure arme semble être le bien être des élèves à l’école et leur sentiment d’appartenance. Un point très faible dans l’hexagone. […] »

Article de François Jarraud paru dans l’expresso du 10 novembre 2017

  • « Harcèlement scolaire : une journée de lutte, et des méthodes qui marchent »

« La journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire a lieu ce 9 novembre. L’occasion de faire le tour des actions du gouvernement et des méthodes qui marchent face à ce phénomène gravissime. […] »

Article de Fabien Soyez paru le 9 novembre 2017 sur le site vousnousils : l’e-mag de l’éducation

  • « Université d’automne du Snuipp : Olivier Maulini : Comment interroger les pratiques pédagogiques ? »

« Professeur associé à l’Université de Genève, Olivier Maulini est responsable du Laboratoire Innovation-Formation-Éducation et intervient dans la formation des enseignants du primaire et du secondaire. S’adressant au public d’enseignants présents, il commence par ces mots « Si vous êtes venus là, sur votre temps de vacances, c’est que vous êtes dans cette dimension de remise en cause professionnelle qui est le pourquoi de l’intitulé de la conférence ».

Dans le débat public, quand on parle d’école, ce qui se dit est loin de ce qui se passe en classe, d’où l’importance d’interroger les pratiques sur le mode de la compréhension et de la critique. […] »

Propos recueillis par Michèle Vannini, parus dans l’expresso du 9 novembre 2017

  • « Divers »

« « Je suis en guerre contre la notation sur 20 »

Prof de maths, Stéphane Guyon évalue par compétences et pratique la classe inversée. Ces deux approches lui permettent de combiner remédiation et différenciation.

Cantines scolaires : plus la durée du repas est courte, moins les enfants mangent bien. « En restauration scolaire la durée réelle du repas est souvent trop courte. Or, moins les enfants passent de temps à table moins ils consomment d’entrée, de légumes et de fruits. Dans l’intérêt nutritionnel des enfants, ainsi que pour réduire les pertes alimentaires, il paraît judicieux de favoriser dans les écoles un temps effectif de repas supérieur à 25 minutes. »

Pierre Mathiot, le nouveau M. Bac, un homme de gauche proche de Blanquer.

« À 51 ans, cet agrégé en sciences politiques, proche de Jean-Michel Blanquer, pilote la mission qui envisage la suppression des séries S, L et ES au baccalauréat. […] Le ministre de l’Education a choisi Pierre Mathiot pour mener la délicate concertation de la réforme du baccalauréat. Originaire de Franche-Comté et issu d’un milieu modeste, cet universitaire de 51 ans a deux mois pour discuter avec l’ensemble de la communauté éducative et livrer un rapport à Jean-Michel Blanquer. »

« Les élèves ne travaillent pas assez chez eux et c’est un gros problème »

« « Devoirs faits » a été officiellement lancé lundi dans les collèges, mais ce dispositif d’aide aux devoirs est en place depuis septembre au collège du Lazaro à Marcq-en-Barœul. Retour d’expérience sur cette réforme phare de la politique éducative du duo Blanquer-Macron. » [….]

Comment supprimer les anciennes académies

« Il suffit d’un décret d’une page pour mettre fin aux anciennes académies. Le ministre l’a fait et ce matin au J.O. légalise la pratique. Un décret publié le 8 novembre autorise un recteur de région académique à administrer les autres académies de la même région « par dérogation ». Rappelons que c’est déjà le cas pour Rouen et Caen. » »

In la revue de presse des Cahiers pédagogiques du 8 novembre 2017 réalisée par Géraldine Duboz

  • « La Classe Plaisir : La salle des maîtres qui brille »

« Souvent dans la salle des maîtres, ou en tout cas d’après mon expérience, chacun « se décharge » de ses moments pénibles. Alors on parle de ces élèves qui ne savent pas ceci ou cela, qui ont la bougeotte, qui ne se taisent jamais, qui ne rangent pas leurs affaires, etc. et la liste est sans fin. Peut-être qu’on a besoin de ça, mais parfois, je trouve ça pesant. Mais cette année, le soleil brille dans la salle des maîtres… […] »

Article de Nicolas paru dans l’expresso du 8 novembre 2017

  • « Université d’automne du Snuipp : Françoise Lantheaume : Comment les enseignants parviennent-ils à durer dans le métier ? »

« Sociologue, professeure des universités en sciences de l’éducation à l’université Lyon 2, Françoise Lantheaume dirige le laboratoire Éducation, Cultures et Politiques (ECP).

Ses travaux portent sur le travail des enseignants et ses évolutions, sur les réformes et leur devenir, et sur l’enseignement de questions controversées. […] »

Propos recueillis par Michèle Vannini, parus dans l’expresso du 8 novembre 2017

  • « Système éducatif et pédagogie »

« Il est […] question d’éducation prioritaire (et d’hétérogénéité) dans ce dossier proposé par Canopé : « Ce dossier, issu d’un groupe de travail piloté par le bureau de l’éducation prioritaire de la DGESCO, propose des éclairages et des ressources privilégiant conjointement les illustrations concrètes et les apports de la recherche pour penser la question : « Comment l’hétérogénéité peut-elle devenir un levier de réussite pour les élèves ? » »

Dans une tribune sur Slate, plusieurs centaines de collègues annoncent ne plus vouloir enseigner la règle qui veut que le masculin l’emporte sur le féminin : « [Tribune] 314 membres du corps professoral de tous niveaux et tous publics, enseignant la langue française ou ayant à corriger des copies ou autres textes rédigés dans cette langue, s’engagent à ne plus enseigner la règle de grammaire résumée par la formule « le masculin l’emporte sur le féminin ». »

Enfin, le blog des Céméa revient sur la première édition de la Biennale de l’éducation nouvelle : « La première Biennale internationale de l’Éducation nouvelle (2 au 5 novembre 2017) a posé les enjeux en matière de pédagogie : accès à tous et toutes à une éducation exigeante, émancipatrice et rigoureuse. Dans son intervention de clôture, Philippe Meirieu, grand témoin, donne les perspectives pour conduire une éducation démocratique et sociale, revalorisant savoirs, coopération et individus. » »

In la revue de presse des Cahiers pédagogiques du 7 novembre 2017 réalisée par Aurélie Gascon

  • « Divers »

« Un peu de pédagogie tout d’abord.

Une interview de Monique Argoualc’h dans Le Télégramme.

« Pendant plus de douze ans, Monique Argoualc’h a encadré la classe relais de la rive-droite, ce lieu accueillant des collégiens décrocheurs. Portée par des convictions et des réussites, elle revient sur les solutions qu’elle avait mises en place pour restaurer la confiance des jeunes noyés du système afin qu’ils reprennent une place dans ce qu’elle nomme « la normalité » avec les guillemets d’usage. Et pour qu’ils reprennent avant tout « confiance en eux ». »

Dans The Conversation, une réflexion intéressante sur les MOOC et les classes inversées. « Les deux innovations majeures portées par la révolution numérique dans le champ éducatif semblent avoir des destins contrastés. Alors que la « flipped education » (pédagogie inversée) convainc de plus en plus d’enseignants, les MOOC (massive open online courses) auraient, selon certains, « fait pschitt ». »

Avec une critique très pertinente sur la classe inversée. “Pourquoi accepter sans discussion l’idée qu’il faut nécessairement que quelque chose (naguère, les devoirs ; à présent, la rencontre d’un contenu) se fasse « à la maison » ?

C’est en classe qu’il faut inverser la classe.”

Ensuite un témoignage de Théo qui a grandit en ZEP.

« De « bourgeois » à « babtou », Théo s’est construit au contact de ses camarades de classe. En ZEP.

L’environnement dans lequel on évolue nous façonne, au moins autant que nos parents. En grandissant en banlieue, en ZEP, en cheminant avec des enfants d’immigrés, je me suis éloigné de mon éducation bourgeoise.” […] »

In la revue de presse des Cahiers pédagogiques du 2 novembre 2017 réalisée par Géraldine Duboz

  • « Plan étudiants »

« Sur le site du gouvernement, on trouve un argumentaire expliquant ce qui a amené au plan étudiant dont tout le monde parle : « L’entrée massive des étudiants dans l’enseignement supérieur engagée dans les années 1980, est un immense progrès : les étudiants sont mieux formés, notre société est mieux éduquée. Néanmoins, ce système est malade et l’ascenseur social est en panne. En ayant focalisé les moyens sur l’accès de TOUS à l’enseignement supérieur, on en a oublié qu’il fallait ensuite faire réussir les étudiants, donner les mêmes chances à chaque étudiant. »

La « focalisation des moyens » sur l’accès de tous à l’université ne se voit en tout cas pas à l’œil nu, vu l’état scandaleux de nos universités (et je ne parle pas du taux d’encadrement), et le gouvernement, qui n’est pas seul à porter la responsabilité de ce fait difficilement réfutable, ferait mieux de s’attaquer au problème (accorder des moyens supplémentaires et des postes en nombre suffisant) plutôt que s’évertuer à nier l’évidence.

Le gouvernement répond d’ailleurs en (toute petite) partie à cette objection en promettant des moyens supplémentaires aux filières en tension :

« Le plan sur l’admission post-bac présenté lundi 30 octobre prévoit bien « un milliard d’euros supplémentaires » pour l’université, a déclaré la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, mardi 31 octobre, sur France 2. Elle a rappelé que le budget de l’Enseignement supérieur et de la recherche avait déjà « augmenté de 700 millions pour l’année 2018 ». » Au vu du sous financement chronique des universités, il n’est pas dit que cela suffise.

Francetvinfos présente de manière plus globale ce plan : « Officiellement, il n’y aura pas de sélection, mais une meilleure orientation. Dès le lycée, les terminales seront accompagnées par deux professeurs principaux pour mieux choisir leur filière. Puis le conseil de classe donnera un avis favorable ou défavorable. L’université aura donc accès au dossier des lycéens. Elle pourra donner deux réponses : soit « oui », soit « oui, si ». Si l’élève n’a pas le niveau requis, il devra accepter une formation intégrée dans la filière choisie. Une réforme qui pourrait susciter la colère des étudiants et des lycéens. Ils appellent à manifester le 16 novembre prochain. »

L’Etudiant propose une synthèse des 4 axes principaux de la réforme : « Le gouvernement a annoncé, lundi 30 octobre 2017, une réforme de l’entrée à l’université. Accompagnement renforcé dès la terminale, nouvelle procédure d’orientation et un APB rénové, une licence plus progressive et la fin de la Sécurité sociale étudiante… l’Etudiant vous dit tout sur ce qui va changer pour accéder à l’enseignement supérieur. » […]

Les Echos s’intéressent au même sujet [APB] : « Le Premier ministre jette l’opprobre sur un algorithme. C’est pourtant bien l’algorithme APB qui va, d’une certaine manière, rester en place, même s’il sera modifié. A cet égard, les règles d’affectation changent pour les lycéens. Ils feront 10 vœux, et non plus 24, et ne les classeront plus. Ceux-ci seront groupés par thèmes. Dans leurs vœux, les lycéens pourront indiquer leur choix de faire une année de césure après le bac, tout en gardant le statut d’étudiant. » »

In la revue de presse des Cahiers pédagogiques du 31 octobre 2017 réalisée par Bernard Desclaux

  • « Débats »

« Isabelle Dignocourt : « L’éducation nationale applique un modèle unique » propos recueilli par Béatrice Bouniol. “L’école manque-t-elle de pragmatisme ? L’avis d’Isabelle Dignocourt, enseignante en collège.”

Comment Blanquer compte s’inspirer de l’enseignement privé pour réformer. [Article réservé aux abonnés].

Par Héloïse de Neuville. “Recrutement des profs, retour de la discipline, contrats d’établissement… A l’heure de la refondation, le ministre de l’Education nationale n’hésite pas à regarder ce qui marche du côté de l’enseignement privé. Un tabou pour un service public largement dominé par une organisation hyper-centralisée.” […] »

In la revue de presse des Cahiers pédagogiques du 27 octobre 2017 réalisée par Bernard Desclaux

  • « Éduquer »

« Violences sexuelles : l’école peine à imposer les cours d’éducation [article dans son intégralité réservé aux abonnés]

« L’affaire Weinstein et la parole libérée sur les réseaux sociaux à propos des violences sexuelles posent la question de l’éducation à la sexualité des plus jeunes. Sur le terrain, elle reste un angle mort, faute de moyens dédiés, et ce au mépris de la loi qui oblige la tenue de trois séances annuelles sur le sujet dans les classes. »

Aider chaque enfant à grandir. Comment aménager les temps de l’enfant.

Les documents de Claire Leconte, chronobiologiste. Très utiles dans les débats actuels. »

In la revue de presse des Cahiers pédagogiques du 26 octobre 2017 réalisée par Géraldine Duboz

  • « “La formation continue des profs n’est pas du tout au niveau actuellement” »

« Pour Gérard Gonfroy, ex-président de la CDIUFM, la formation continue des enseignants laisse à désirer. Et il faudrait la renouveler pour améliorer le système éducatif. Gérard Gonfroy, linguiste et ex-professeur de sciences du langage, a été directeur de l’IUFM du Limousin, et président de la Conférence des Directeurs d’IUFM (CDIUFM). Avec 3 autres ex-présidents de cet organisme, il veut interpeller le gouvernement sur les “évolutions souhaitables” de la formation des enseignants. […] »

Article de Fabien Soyez paru le 25 octobre 2017 sur le site vousnousils : l’e-mag de l’éducation

  • « Jeunesse »

« Parlez-vous jeune ? Connaissez-vous les mots comme boloss ou daron ? Voici pour vous tester et apprendre sur Le Figaro.

C’est une question assez importante : les écrans sont partout [article dans son intégralité réservé aux abonnés]

. « Entravent-ils durablement le développement affectif, intellectuel et social de nos enfants ou bien renforcent-ils leur capacité de déduction, leurs réflexes, leur ouverture sur le monde ? »

Il faut remarquer d’ailleurs que certains ados refusent l’hyper-connexion.

« Tous les collégiens et lycéens ne forment pas un groupe homogène de “digital natives” scotchés à leur fil Instagram… Certains refusent d’être trop connectés, à un smartphone ou aux réseaux sociaux. Par exemple ce jeune homme qui a voulu échapper à l’agressivité verbale des réseaux sociaux : “J’avais beaucoup de débats politiques sur Facebook. Dans les commentaires, ça prend très vite une ampleur qu’on ne maîtrise pas. Il y a une certaine violence des gens planqués derrière leur écran, qu’ils n’ont pas en face à face. On oublie ce que c’est d’avoir une discussion calme autour d’un café” »

Que veut dire le bonheur pour un jeune aujourd’hui ?

« Selon une étude IPSOS, 91% des jeunes diplômes estiment qu’avoir un emploi stimulant est une condition essentielle au bonheur. En revanche, 60% des diplômés vivant en banlieue ou en zone rurale considèrent que l’ascenseur social ne fonctionne pas. Pour la majorité d’entre-eux, le plus grand frein à l’accès à l’emploi est l’absence totale de réseau. » […] »

In la revue de presse des Cahiers pédagogiques du 23 octobre 2017 réalisée par Géraldine Duboz

  • « Éducation à la sexualité »

« C’est une brochure flamande d’une centaine de pages, adressée à des enfants de cinquième et sixième primaire, qui a lancé la polémique. « Réalisé par des organisations spécialisées dans l’éducation sexuelle, le “Jongeren Gids” reprend toutes les réponses aux questions que sont en droit de se poser les pré-adolescents au sujet de la sexualité. L’indignation tournée vers un site d’éducation sexuelle jugé “trop explicite” révèle les contradictions de la société belge en matière de sexe et de pédagogie. D’autant que, pour l’Unesco, il n’y a pas de quoi s’alarmer – au contraire. »

« Il faut imposer des cours d’éducation sexuelle dès le collège » [article dans son intégralité réservé aux abonnés]

« Dans une tribune au Monde, l’ancienne attachée parlementaire Sophie Cahen rappelle que la majorité des victimes de viols sont des mineurs et estime que l’école doit avoir un rôle majeur pour libérer la parole des enfants et les sensibiliser sur ces questions. » Mais cette obligation existe déjà.

Une interview très intéressante sur la génération YouPorn [article dans son intégralité réservé aux abonnés]. « “Je ne suis pas contre la pornographie lorsqu’elle concerne les adultes, mais réservons-la vraiment à cette catégorie de la population”, plaide Israël Nisand, professeur de médecine et président du Collège national des gynécologues et obstétriciens. […] Des enfants de 11 ans, voire de 9 ans, ont déjà vu du porno sur Internet, y compris des filles, contraintes par la pression du groupe. Des images d’une telle violence que, nous-mêmes, adultes, ne pouvons les supporter. Les garçons en concluent souvent que les filles sont des objets dont on peut se servir. Et que lorsqu’elles disent non, elles pensent oui. » »

In la revue de presse des Cahiers pédagogiques du 23 octobre 2017 réalisée par Géraldine Duboz

ÉDUCATION ET NUMÉRIQUE

  • « Bruno Devauchelle : Le coût du numérique scolaire en question »

« Dans une tribune publiée le 30 octobre 2017 dans Le Monde, des enseignants (« les raccrocheurs de tableaux noirs ») demandent un débat sur le numérique à l’école. Ce texte a le mérite de revenir sur une évidence qui ne devrait jamais être admise comme telle : la pertinence des investissements sur le numérique dans le monde scolaire. Même si une lecture précise de ce texte permet d’en voir les raccourcis et les oublis, elle permet aussi de relever la pertinence de l’interrogation. Si cette question est d’actualité, au vu du silence du ministère de l’éducation sur une vision globale du numérique en éducation, elle n’est pas nouvelle.

De plan en plan, de dotation en dotation, on a vu se succéder depuis le début des années 1980, des équipements et des promesses qui tous et toutes ont représenté des budgets non négligeables. S’ajoutant à une obsolescence organisée (par l’industrie du secteur) au rythme de l’exigence de renouvellement tous les trois à cinq ans, les initiatives qui se sont succédé ne peuvent qu’interroger ceux qui tentent de sauver les tableaux noirs d’antan… et bien avant. […] »

Chronique de Bruno Devauchelle parue dans l’expresso du 10 novembre 2017

  • « Numérique et contradiction »

« Un rapport de l’Inspection soutient les expérimentations numériques de terrain.

« Plutôt que de fustiger les communautés d’enseignants qui essaient de réunir leurs efforts pour mettre en commun leurs pratiques et leurs intuitions pédagogiques, et de se moquer parfois de leur enthousiasme, il vaut sans doute mieux écouter et accompagner leur réflexion, en comprendre les besoins et les attentes implicites, saluer une démarche empirique qui ne cherche pas à s’imposer comme modèle, et les aider à inventer des solutions ». Le rapport de l’inspectrice générale Catherine Becchetti-Bizot « Repenser la forme scolaire à l’heure numérique », que le Café pédagogique s’est procuré, appelle à soutenir de multiples façons les expérimentations de terrain développés par des enseignants avec des outils numériques. Il s’intéresse et s’appuie sur une connaissance très étendue des pratiques développées par des enseignants. Surtout, il recommande directement qu’on les écoute et qu’on comprenne leurs attentes. Il invite à « libérer les initiatives » et notamment à « sensibiliser » les chefs d’établissement pour « faire évoluer la forme scolaire ».

Ce rapport entre donc totalement en contradiction avec ces députés qui veulent absolument la mise en place de la promesse de campagne interdisant les portables au collège.

« Le député Bruno Questel vient de transmettre une question écrite au ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, afin de lui demander de préciser « le calendrier et les modalités de mise en place » de l’interdiction des portables au collège (déjà prévue par le droit, mais pas toujours respectée). Cette « bonne mesure », selon l’élu LREM, « permettrait aux élèves de recouvrer distance et rationalité dans l’utilisation de leur téléphone dont ils sont équipés de plus en plus jeunes. De même, les personnels enseignants et encadrants seraient libérés d’un facteur important de tension tant en cours que dans les enceintes des établissements ». L’exécutif dispose théoriquement d’un délai d’un mois pour apporter une réponse au parlementaire. »

Pourtant l’exécutif lui-même ne respecte pas cette interdiction. Le premier ministre lui-même a utilisé son portable dans une classe dans l’émission « Au Tableau ! ». »

In la revue de presse des Cahiers pédagogiques du 8 novembre 2017 réalisée par Géraldine Duboz

  • « Eric Hitier : La robotique à l’école contre le handicap »

« Comment engager des écoliers dans une réflexion collective sur le handicap ?

Eric Hitier, professeur des écoles des écoles à Druye (37) travaille la programmation sur le robot Nao. L’objectif pour ses élèves est de proposer des solutions afin de faciliter le quotidien d’autres enfants souffrant de handicap. En lien avec l’école nationale supérieure de cognitique de Bordeaux, le projet Code H débute pour 2 années et aboutira à une application spécialisée. « Cette dimension sociale est particulièrement intéressante et entraîne les élèves dans un processus de création altruiste. » »

Entretien par Julien Cabioch, paru dans l’expresso du 8 novembre 2017

1er DEGRÉ

  • « eTwinninng en maternelle : Et si on se racontait des histoires ? »

« Alicia Patapam est l’héroïne d’un livre espagnol pour enfants : il pleut, elle s’ennuie, se plonge dans un livre et, captivée, tombe dedans.

A l’École maternelle la Maison du Jardinier, à Saint-Léonard dans le Pas-de Calais, les élèves en ont réalisé une version enrichie avec leurs correspondants espagnols : chacune des classes avait en charge de faire découvrir un conte aux partenaires en amenant un  nouveau personnage dans le livre initial. Telle est l’une des nombreuses créations et interactions lancées par Ginette Mouton dans le cadre de son projet eTwinning « European stories ». La dynamique est telle que le projet se développe et s’élargit d’année en année. Elle révèle un secret de l’eTwinning : il y a plaisir d’apprendre quand il s’agit d’apprendre ensemble. Et ce, à tout âge. Et ce, encore plus quand on franchit bien des frontières et des limites pour « se décentrer ». Lauréat du concours national 2017, le projet « European stories » a participé à la conférence annuelle eTwinning à Malte. […] »

Propos recueillis par Jean-Michel Le Baut parus dans l’expresso du 6 novembre 2017

2nd DEGRÉ

  • « Prof de lettres : « C’est pour moi le plus beau métier du monde » »

« Six professeurs de lettres modernes ou classiques, passionnés par leur métier, nous en parlent. […] »

Article d’Hanane Lynn paru le 10 novembre 2017 sur le site vousnousils : l’e-mag de l’éducation

  • « Géo : Mocomed une plateforme sur les risques d’érosion »

« Géoconfluences présente Mocomed, une plateforme dédiée aux risques d’érosion côtière en Méditerranée. Elle met « à la disposition de tous différents supports synthétiques parmi lesquels des outils pédagogiques à destination des novices et scolaires, mais également des outils d’aide à la décision destinés aux élus et techniciens. » »

Article de François Jarraud paru dans l’expresso du 10 novembre 2017

  • « Langues : Les baladeurs MP3 en anglais au lycée »

« Publiée dans la revue Alsic[1], cette étude s’intéresse à l’impact des outils numériques nomades sur l’apprentissage des langues-cultures, et plus particulièrement des baladeurs MP3 en classe d’anglais.

« Il s’agit d’une étude exploratoire des représentations et attitudes de 171 apprenants, relative à l’introduction et l’utilisation des baladeurs MP3 en cours d’anglais dans un lycée. La démarche d’investigation choisie a reposé sur une approche systémique de la situation d’apprentissage. Afin de mettre au jour les attitudes des apprenants, des questionnaires ont été utilisés. Les résultats ont mis en évidence l’absence d’unanimité dans l’acceptation du baladeur MP3 en cours d’anglais. Une utilisation régulière du baladeur MP3 dans la vie quotidienne ne prédispose pas à son appropriation dans un contexte scolaire. Le baladeur MP3 n’est pas un objet réel – c’est un artefact qui se reconstruit selon les usages. L’étude a également montré que les représentations de l’objet technologique chez les apprenants dépendaient de leurs représentations des autres éléments de la situation d’apprentissage. » »

Article de François Jarraud paru dans l’expresso du 9 novembre 2017

  • « Anglais : Ecrire une pièce de théâtre au lycée »

« Les élèves d’Isabelle Ducarroz, professeur d’anglais au lycée l’Oiselet à Bourgoin Jallieu (38) ont écrit puis joué une pièce de théâtre sur le thème de l’émancipation des femmes en Inde, en lien étroit avec la campagne ministérielle sur l’égalité filles-garçons. »

Article de François Jarraud paru dans l’expresso du 9 novembre 2017

  • « Quelles œuvres aborder en 3ème sur la guerre ? »

« Quelles œuvres intégrales aborder en 3ème autour des guerres des XXème-XXIème siècles ?

A l’initiative de Grégory Devin, professeur de français au collège de Bricquebec dans la Manche, une dizaine d’enseignant(e)s ont partagé leurs propositions sur un document collaboratif en ligne.

Le résultat de ce travail en réseau est à découvrir et butiner sur un diaporama Prezi : sont proposées plus de 70 œuvres, littéraires, cinématographiques ou picturales … »

Article de François Jarraud paru dans l’expresso du 7 novembre 2017

  • « Que faire des tablettes en lettres ? »

« Quels usages des tablettes numériques en français ? Quelles applications utiliser ?

Professeure de français au collège Daniel Argote à Orthez, pionnière de l’utilisation de l’ipad en cours de Français, Marie Soulié propose [sur son site Usages des tablettes en Lettres] à tous et toutes un document actualisé, particulièrement riche et indispensable. Elle y recense de multiples pistes possibles pour travailler écriture, lecture, oral, histoire littéraire, langue …, en cours, en AP ou encore en mobilité. »

Article de François Jarraud paru dans l’expresso du 7 novembre 2017

  • « Par-delà les frontières : Apprendre en eTwinning »

« Du 26 au 28 octobre 2017, à Malte, plus de 600 enseignant-e-s de toute l’Europe ont partagé expériences, réflexions et ressources à la Conférence annuelle eTwinning.

Le dispositif invite à nouer des partenariats pédagogiques par-delà les frontières, géographiques, culturelles et linguistiques : comment peut-il aider à rendre l’Ecole encore plus inclusive ? Et l’Europe elle-même encore plus riche de sa diversité ? En voici un exemple, éclairant. Professeures en collège, d’une part à Marseille, d’autre part à Caen, Heather Braindbridge et Kristie Segond ont mené, avec des collègues des Pays-Bas, de Norvège et d’Allemagne, un projet autour des migrants et des réfugiés.

Un magazine numérique collectif est venu rassembler les interrogations, enquêtes, interviews et lectures. Le projet, lauréat du prix européen 2017 catégorie 12-15 ans, montre comment dépasser les stéréotypes pour favoriser connaissances et compréhension, comment aider les élèves à devenir citoyens actifs d’une Europe toujours à réinventer. […] »

Propos recueillis par Jean-Michel Le Baut parus dans l’expresso du 6 novembre 2017

  • « Sciences : ECE 2018 : De nouvelles modifications à venir… »

« Une vidéo en ligne sur le site de l’académie de Bordeaux détaille l’évolution future des modalités d’évaluation des compétences expérimentales [ECE] en terminale S.

Une banque de 80 à 100 sujets serait désormais disponible en ligne pour les candidats en SVT et physique-chimie dès février 2018. Ces nouvelles conditions d’examen ne tarderaient pas à être officialisées au BO. La nouvelle structure de l’épreuve serait découpée en 2 temps au lieu de 4 jusqu’alors. Cette nouvelle mouture permettrait « une plus grande autonomie des candidats sur un temps moins contraint ».

Article de Julien Cabioch paru dans l’expresso du 6 novembre 2017

  • « Finies les vacances… [Et donc retour aux devoirs] »

« « Avec la mesure « devoirs faits », nous offrons un soutien scolaire gratuit à tous les collégiens dès lundi [6 novembre] » INTERVIEW EXCLUSIVE Le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer dévoile à « 20 Minutes », propos recueillis par Delphine Bancaud. “Les inégalités scolaires se creusent en dehors de la classe. Car si certains élèves sont aidés par leurs parents pour faire leurs devoirs, d’autres n’ont pas cette chance. Pour amenuiser ces différences, le ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, dévoile en exclusivité à 20 Minutes, la manière dont sera déployée dès ce lundi la mesure « devoirs faits » dans les collèges [publics]. Il annonce également qu’elle sera étendue aux écoles primaires à la prochaine rentrée.” […] »

In la revue de presse des Cahiers pédagogiques du 6 novembre 2017 réalisée par Bernard Desclaux

  • « J’ai toujours rêvé d’être prof de physique-chimie ! »

« Quatre professeurs de physique-chimie, passionnés par leur métier, nous en parlent. […] »

Article d’Hanane Lynn paru le 27 octobre 2017 sur le site vousnousils : l’e-mag de l’éducation

COLLOQUES, SÉMINAIRES, EXPOSITIONS, MOOC…

  • « Ressources »

« […] Biennale internationale de l’éducation nouvelle. Un projet pour la société par Cécile Blanchard. « Quoi de commun entre un journaliste, fondateur du site Médiapart, et un historien de l’éducation ?

Edwy Plenel et Claude Lelièvre intervenaient tous les deux lors de la Biennale internationale de l’éducation nouvelle organisée du 2 au 5 novembre à Poitiers, dans les locaux de l’ESENESR (École nationale de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche). » Avec les liens vers ces deux conférences en fin d’article [Connexion à un compte facebook nécessaire pour voir les conférences].

Philippe Meirieu : « Non au prêt-à-porter pédagogique ! » « Écrivain et chercheur expert en sciences de l’Éducation, Philippe Meirieu a clos hier les travaux de la première biennale internationale de l’éducation nouvelle. Avec optimisme. » »

In la revue de presse des Cahiers pédagogiques du 6 novembre 2017 réalisée par Bernard Desclaux

  • « Conférence Henri-Jacques Stiker « La condition handicapée » »

« L’INS HEA a accueilli Henri-Jacques Stiker, directeur de recherche au laboratoire « Identités, cultures, territoires » de l’université Paris Diderot, pour une conférence intitulée : « La condition handicapée ». Retrouvez cette conférence en vidéo sous-titrée et interprétée en LSF »

In La lettre de l’INS HEA n°23, parue le 6 novembre 2017

RAPPORTS, ETUDES, REVUES EN LIGNE…

  • « Collège inclusif et identité enseignante »

« Dans Recherches en éducation n°30, Benoit Piroux amorce une étude des effets de la scolarisation inclusive sur l’identité professionnelle des enseignants en collège. « Face à une scolarité inclusive dont les différents paramètres peinent à se penser, les ajustements qui en résultent procèdent des valeurs et représentations portées par les enseignants. Les premiers résultats de notre étude sembleraient alors montrer que concevoir une rencontre pédagogique avec l’élève handicapé au sein d’un groupe hétérogène en classe ordinaire, suppose de pouvoir tisser un rapport supportable entre ses représentations du métier, du handicap, de l’inclusion et de soi-même. Et que c’est à cette condition que l’enseignant trouvera suffisamment de cohérence identitaire pour continuer à vivre de manière satisfaisante son métier, et tenter de répondre aux défis de l’école d’aujourd’hui ». »

Article de François Jarraud paru dans l’expresso du 10 novembre 2017

  • « Un manuel de géopolitique offert par Diploweb »

« Diploweb diffuse gratuitement le manuel de géopolitique de Patrice Gourdin, enseignant à l’Ecole de l’Air. Le manuel aborde le rôle des éléments naturels (le relief, le climat), les caractéristiques démographiques culturelles et historiques, les frictions économiques ou culturelles pour décrire un état des tensions dans le monde. »

Article de François Jarraud paru dans l’expresso du 10 novembre 2017

  • « Les Atsems et « l’école des humbles » en maternelle »

«  »Quel rôle jouent les atsems dans la scolarisation des petits ?

Une fine étude ethnographique [p.125-138] de Fabienne Montmasson Michel, publiée dans Recherches en éducation n°30 (novembre 2017) met en évidence leur action pédagogique. « Dotées de petits capitaux scolaires, socialisées professionnellement dans un univers scolaire, les ATSEM font vivre une culture scolaire de la petite enfance dont l’enquête montre qu’elle recouvre certaines logiques populaires », explique-t-elle. « Elle diffère des normes de secondarisation de l’école dès la maternelle…

Au contraire, la culture scolaire véhiculée par les ATSEM repose sur la définition sociale d’un enfant travailleur et discipliné, qui s’acculture à l’école en apprenant des techniques scolaires par un guidage direct et proximal dans l’activité. L’enfant entre ainsi dans la raison graphique en se confrontant à sa matérialité : matériaux, supports et instruments, éléments graphiques, lettres, etc. Or, cette culture scolaire, propédeutique bien que dominée, est bien présente dans le curriculum réel des classes maternelles. Les ATSEM, appartenant à une fraction féminine des milieux populaires, détentrice d’une culture écrite pragmatique,  la font exister. On peut alors se demander si cette culture ne prolonge pas celle des « « humbles » filières scolaires généralement dépréciées par ceux qui sont passés par [les filières d’excellence] » : une perpétuation contemporaine du « modèle productif » qui prédominait dans les classes maternelles des années 1940-50, ou encore la réinvention dans l’école de la petite enfance d’une « culture primaire » que la secondarisation de l’enseignement a dépréciée ». »

Article de François Jarraud paru dans l’expresso du 8 novembre 2017

  • « Penser l’hétérogénéité en éducation prioritaire et ailleurs »

« Faire d’une apparente faiblesse une force pour les enseignants, c’est l’objectif de cette brochure de la Dgesco « Penser l’hétérogénéité et en tirer profit ». « La diversité des élèves aux aptitudes sociales et scolaires nécessairement différentes constitue la norme au sein d’une classe. Elle est toutefois fréquemment perçue comme un frein à l’efficacité pédagogique. Les classes de niveau fondées sur l’hypothèse d’une meilleure prise en compte des besoins des élèves et d’un enseignement plus facile et efficient des professeurs existent encore souvent. Or, depuis longtemps, les résultats de la recherche fournissent des conclusions favorables à l’hétérogénéité des classes », explique la brochure. « La tentation de constituer une classe homogène sous-estime les effets potentiellement pervers d’une classe homogène et néglige les effets importants et potentiellement positifs de la diversité des élèves. La présence de ce qui est parfois appelé « une tête de classe » peut en effet éviter une baisse des attentes, un glissement vers une moindre exigence et un appauvrissement des apports en donnant moins à ceux qui ont moins », explique la Dgesco qui pose aussi la question éthique d’un enseignement basé sur l’entre soi. Mais la brochure veut éviter la culpabilisation des enseignants et donne des pistes pour faire de l’hétérogénéité une force pour les apprentissages. »

Article de François Jarraud paru dans l’expresso du 7 novembre 2017

  • « Ressources »

« Quand l’école est finie. Premiers pas dans la vie active de la Génération 2013. Valentine Henrard et Valérie Ilardi (coordination) Céreq Enquêtes n°1, octobre 2017, 76 p. “Depuis une vingtaine d’années, le Céreq[2] conduit une série d’enquêtes à cadence triennale auprès d’un échantillon représentatif de l’ensemble des jeunes quittant le système éducatif une année donnée. Il s’agit des enquêtes Génération dont l’objectif principal est de permettre une mesure régulière de leur insertion professionnelle sur les trois premières années de vie active.”[…] »

In la revue de presse des Cahiers pédagogiques du 3 novembre 2017 réalisée par Bernard Desclaux

  • « La musique à l’école pour apprendre à vivre ensemble (Revue de Sèvres) »

« La 75e Revue internationale d’éducation de Sèvres (CIEP) porte sur la musique à l’école. Des études montrent ses effets bénéfiques pour l’apprentissage et la socialisation.[…] »

Article de Fabien Soyez paru le 26 octobre 2017 sur le site vousnousils : l’e-mag de l’éducation

SITES A CONSULTER, APPLIS A TESTER

  • « Maternelle : Le loup et ses émotions »

«  » Je souhaitais depuis longtemps travailler en classe sur les émotions et ce nouveau titre des aventures du loup d’Orianne Lallemand tombe à pic dans ma programmation. À travers une histoire bien rythmée, cet album aborde les différentes émotions et sentiments que l’on peut ressentir : fierté, jalousie, peur, colère, honte, surprise…

Ce qui m’a particulièrement plu c’est que les amis du loup lui apportent des solutions concrètes pour apprendre à réguler ses émotions ».

Le site « Dessine-moi une histoire » propose un imagier des émotions et des référentiels des personnages. »

Article de François Jarraud paru dans l’expresso du 8 novembre 2017

  • « CP : Je donne mon avis »

 

« « Je donne mon avis. Je prèfère… » Un petit fichier de la Classe de Define qui invite les élèves à écrire et à échanger sur leurs goûts. »

Article de François Jarraud paru dans l’expresso du 8 novembre 2017

  • « Maths : Des concepts avec des LEGO »

« Le site Maths en vie propose d’enseigner les maths avec des LEGO. Les petites briques dont utilisées pour apprendre les fractions et le théorème de Pythagore. »

Article de François Jarraud paru dans l’expresso du 6 novembre 2017

  • « Ressources »

« […] Decryptimages un site pour apprendre à voir. […] »

In la revue de presse des Cahiers pédagogiques du 6 novembre 2017 réalisée par Bernard Desclaux

  • « Ressource »

« Pour terminer cette revue de presse, signalons cette ressource, qui nous vient de l’enseignement supérieur et concerne l’enseignement de la géographie dans le supérieur. »

In la revue de presse des Cahiers pédagogiques du 31 octobre 2017 réalisée par Aurélie Gascon

  • « Ressources »

« Éducation et BD : les enseignants manquent de cadres par Natacha Lefauconnier. “Les albums à vocation pédagogique ont le vent en poupe. Pour autant, la bande dessinée peine à avoir sa place dans les programmes, ce qui pose la question de son utilisation par les enseignants du secondaire au supérieur, peu formés à ce médium. Chercheurs et profs se sont réunis début octobre à Angoulême pour en débattre.” […] »

In la revue de presse des Cahiers pédagogiques du 25 octobre 2017 réalisée par Bernard Desclaux

 

[1] Apprentissage des Langues et Systèmes d’Information et de Communication (Alsic)

[2] Centre d’études et de recherches sur les qualifications (Céreq)