Publics visés :

Enseignants,  Enseignants 1er degré,  Enseignants 2nd degré, 

Pré-requis :

Aucun prérequis demandé.

Compétences visées :

Compétences du référentiel métier d'enseignant visées

Présence de : Deux formatrices en co-animation, l’une experte en santé mentale et l’autre conseillère en pédagogie cognitive durant deux jours Un intervenant du secteur médical, un Docteur en neuropsychiatrie, une demi-journée. 1/La co-animation en binôme repose sur l’apport d’une double compétence pour proposer une formation de grande qualité auprès des enseignants, traitant un sujet majeur de santé publique impactant directement la réussite des élèves dans leurs apprentissages scolaires et le travail de l’enseignant : - L’avancée des recherches en neuroscience corrélée à une meilleure compréhension des mécanismes cognitifs d’apprentissages scolaires (Travaux de Steve Masson, J.P Lachaux, Antoine de la Garanderie,…) ont mis en évidence une synergie linéaire entre « bonne santé mentale » et « potentiel cognitif révélé pour être maitrisé » favorisant la réussite dans les apprentissages et le bien-être des élèves : ces deux thématiques doivent donc être traitées en intime cohésion. Cette co-existence est indispensable pour que l’enseignant puisse agir en connaissance et disposer d’outils pédagogiques adaptés lors de situations complexes de santé mentale entrainant des troubles d’apprentissages. Pour respecter le cahier des charges, deux dimensions hautement complémentaires constituent le contenu de la formation : un apport de connaissances en neuro-science et neuro-psychiatrie associé à des témoignages pour comprendre et repérer des situations complexes de santé mentale chez les élèves et une démarche pédagogique destinée aux enseignants pour aider les élèves en classe et/ou orienter vers des professionnels. Ces deux approchent nécessitent donc la présence d’expertes, l’une attachée au premier programme français PEHP, (programme d’entrainement aux habiletés parentales de troubles de santé mentale) à l’hôpital du Kremlin Bicêtre, Mme Nathalie Huth-Guizol et l’autre, spécialiste en pédagogie cognitive des mécanismes mentaux des apprentissages, formatrice auprès des enseignants, Mme Edwige Cossé. - La formation a été réfléchie et construite à partir d’une démarche inductive, mettant l’enseignant stagiaire dans une posture de mise en situation concrète de comprendre par lui-même le repérage de situations complexes de santé mentale en lien avec son vécu et de découvrir les outils et leviers pédagogiques pour aider et orienter. Cette approche de vécu de conscience lui permettra de mieux comprendre, analyser et se saisir des connaissances plus théoriques apportées au cours de la formation. Ces vécus de conscience lui serviront ensuite en classe à identifier des situations complexes, des signes et troubles de santé mentale. Cette démarche alternative est proposée systématiquement pour chaque tâche et exercice vécu en formation, plus-value pour les enseignants stagiaires. Une prise de conscience forte est attendue de la part des stagiaires pour être en capacité de se mettre en situation de réparage et d’utilisation d’outils et leviers pédagogiques adaptés. Toutes les activités vécues seront analysées puis théorisées sous forme de fiches repères ou protocoles en co-construction avec les deux formatrices expertes. La présence de deux expertes est donc un atout incontournable durant les deux jours de formation. - L’intervention du docteur en neuropsychiatrie, Mme Julie LEVY-BENCHETON attachée au service pédiatrique de l’hôpital Robert Debré à Paris, programmée sur une demi-journée, apportera un éclairage précieux des troubles de santé mentale en mettant l’accent plus particulièrement sur des situations complexes rencontrées et leur repérage possible en classe : Comment les identifier, et les faire révéler pour mieux aider et orienter ? Les témoignages de situations réelles et actuelles d’élèves vivant des troubles complèteront les connaissances médicales transmises. La présence d’un neuropsychiatre accrédité à ces questions de santé mentale des jeunes et adolescents garantira une formation plus complète, précise et de valeur. 2/Pour qu’une dynamique de formation soit mise en place et qu’elle permette une bonne cohésion de groupe, la présence d’au moins 6 stagiaires est vivement souhaitable. Le nombre de stagiaires peut donc être plus important. Il est a noté que le contenu de la formation reste inchangé et indépendant du nombre de stagiaires. Les informations recueillies au sein de certains établissements scolaires semblent déjà témoigner de l’intérêt pour ce sujet.

MODALITE(S) D’EVALUATION(S) :

• Au début de la formation : Questionnaire auto-positionnement complété par le stagiaire pour évaluer le degré de connaissance et des besoins en formation.
• Au cours de la formation : Un test d’auto-positionnement sera réalisé avant la formation. Puis, en cours de formation, des réactivations régulières seront mises en place pour permettre aux stagiaires de se sentir apprenant dans la formation « Santé Mentale » et de pouvoir être eux-mêmes en posture d’agir. Les nombreuses simulations, activités et expériences vécues durant la formation seront également l’occasion de donner aux stagiaires des indicateurs de progression personnelle des savoirs et des mises en projet de savoir-faire. Une auto-évaluation en fin de formation sera proposée aux stagiaires.
• À la fin de la formation : Questionnaire auto-évaluation complété par le stagiaire pour évaluer le degré d'acquisition des compétences.

INTERVENANT(S) :

Edwige COSSE, Enseignante, Consultante, Coach en développement cognitif - Conseillère et formatrice en pédagogie des Gestes Mentaux. Formatrice à l'ISFEC Île-de-France, elle met son expertise au service de la formation des enseignants.

Moyens techniques :

L’ISFEC AFAREC IdF bénéficie des équipements et des matériels pédagogiques : des salles de cours informatisées et connectées équipés de vidéoprojecteur, de matériels audio, d’un accès internet très haut débit …